Auparavant, je peignais des tableaux figuratifs souvent inspiré par le monde du théâtre qui m'était si familier ou bien je peignais et dessinais David, mon compagon, de dos, nu. Et puis, nous sommes partis vivre deux ans à New York. Je ne parvenais plus à travailler. Chaque fois que je commençais un dessin ou une peinture, je les détruisais. Quand je tentais de représenter David, je le malmenais et le déformais tellement que je décidais de travailler sur une autre forme.
Une petite femme s’est progressivement installée qui tentait de trouver un équilibre dans l’espace de la feuille du papier.
Au fil des années, elle a pris peu à peu de l’assurance. Elle est devenue mère, méduse, araignée, monstre, amante, nid, boule.